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Récolte de miel

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Le miel en rayon

Normalement, je ne suis pas timide lorsqu’il s’agit de dire les choses à ma manière, mais comme Richard Taylor l’a déjà tellement bien fait avant moi, je n’essaierai pas de faire mieux. Pour bénéficier plus de sa sagesse, consultez ses livres, en particulier ceux intitulés « The How-to-do-it book of beekeeping », « The joy of Beekeeping » et « The comb Honey Book ».

Richard Taylor sur le miel en rayon et les extracteurs:

« … J’ai toujours vu des apiculteurs novices qui, dès qu’ils ont environ une demi-douzaine de ruches dans leurs ruchers, cherchent à ac-quérir un extracteur. C’est comme si quelqu’un, ayant fait un petit jardin sur le pas de la porte de sa cuisine, se lance à la re-cherche d’un tracteur pour le labourer. À moins que vous n’ayez déjà ou que vous ne planifiez d’avoir disons cinquante colonies d’abeilles ou plus, vous devriez essayer de résister à la tentation de passer en revue les catalogues à la recherche d’extracteurs et autres outils charmeurs et alléchants qui y sont proposés. A la place, regardez avec une affection renouvelée votre petit couteau de poche, symbole même de la simplicité, qui est la marque de toute vie véritablement heureuse. »
Le coût de la fabrication de la cire

Richard Taylor sur le coût éventuel de fabrication de la cire:

« Le point de vue des experts a une fois été que la production de cire dans une colonie nécessitait de grandes quantités de nectar qui, puisqu’elles servaient pour la fabrication de la cire, n’auraient jamais pu servir pour la fabrication du miel. Jusqu’à très récemment, on pensait que les abeilles pouvaient stocker 7 livres (3 kg) de miel pour chaque livre (0,5 kg) de cire dont elles ont besoin pour le bâ-tissage de leurs rayons—un chiffre qui semble n’avoir jamais eu de fondements scientifiques, et qui est dans tous les cas certainement inexact. »

Opinion de Doolittle:

« Encore une fois, à chaque fois que la récolte de miel est importante, les abeilles sécrètent de la cire, que des peignes soient construits ou non; donné est gaspillé, que vous le vouliez ... Pour montrer que je ne suis pas seul en la matière en ce qui concerne le gaspillage de cire, je voudrais citer deux ou trois de nos meilleurs apiaristes, le premier étant le professeur Cook, et personne ne dira qu'il n'est pas une bonne autorité, dit-il à la page 166 de la dernière édition de son manuel 'Mais je constate à l'examen que les abeilles, même les plus âgées, ramassant de la cire en récoltant, à la saison du miel Au cours du stockage actif de la saison passée, en particulier lorsque la construction des peignes progressait rapidement, j’ai trouvé que presque toutes les abeilles prises dans les fleurs contenaient des écailles de cire de taille variable, dans les poches de cire. »
« C’est ce que j’ai vécu lors du« stockage actif », et les écailles de cire se retrouvent sur les abeilles, qu’elles soient munies d’un fond de teint ou non, et je ne peux parvenir à aucune autre conclusion que celle à laquelle est arrivé M. SJ Youngman, quand il dit à la page 108: "Les abeilles sécrètent de la cire lors de la coulée de miel, qu'elles construisent un peigne ou non, et si elles ne sont pas utilisées dans la fabrication du peigne, cette cire est très certainement perdue. »
« Une fois de plus à la page 93 de l'Américain American Apiculturist, MGW Demaree déclare:" L'observation m'a convaincue que les essaims laissent la colonie mère mieux préparée pour construire un peigne qu'elle ne l'a jamais été dans d'autres circonstances; et que s'ils ne sont pas autorisés à utiliser cette force accumulée, en raison de la présence de feuilles de fondation complètes, il y aura forcément une perte, et je pense que lorsque le problème est calculé, trouver la perte et obtenir le résultat montrera que la fondation coûte à l'apiculteur le double de ce qu'il paye réellement en espèces '... Maintenant, j'ai souvent remarqué, et surtout en regardant l'année passée, après avoir lu "Mistaken Economy" de M. Mitchell, que les essaims accumulés en juin se rempliraient leurs ruches pleines de beaux peignes d'ouvriers droits, et les peignes seraient remplis de couvain pendant les deux premières semaines après la récolte, alors qu'une colonie ne lançant pas d'essaim ne gagnerait pas une livre de miel, ni un essaim ayant un ensemble complet de peignes si on leur donne, ou que les cadres remplis de fondations, s’améliorent au bout de deux semaines. Monsieur P.H. Elwood a noté la même chose. prouvant ainsi que la théorie selon laquelle il faut 20 livres de miel pour produire une livre de peigne ne tiendra pas dans les cas où les abeilles désirent se peigner et ont libre accès au pollen. Comme la plupart de mes peignes sont construits à ce moment-là, le lecteur comprendra aisément que ces peignes ne me coûtent que très peu, mis à part entretenir la colonie une ou deux fois en construisant un peigne, ce qui est beaucoup moins cher que d'acheter une fondation ou de s'agiter avec une fondation. mill. » - GM Doolittle ABJ, vol. 20 n ° 18, page 276

Extrait tiré de Beeswax Production, Harvesting, Pro-cessing and Products, Coggshall et Morse page 35

« Leur degré d’efficacité dans la production de cire, qui se traduit par une certaine quan-tité de miel ou de sucre nécessaire pour pro-duire une certaine quantité de cire, n’est pas clair. Il est difficile de le démontrer expéri-mentalement car il existe de nombreuses va-riables. L’expérience la plus fréquemment ci-tée est celle par Whitcomb (1946). Il a nourri quatre colonies avec un miel fort, sombre et peu épais qu’il a qualifié d’invendable. La seule erreur qui aurait pu être découverte avec ce test est que les abeilles étaient libres de s’envoler, ce qui était probablement nécessaire pour qu’elles puissent se débar-rasser des matières fécales. Il a été déclaré qu’aucune miellée n’était en cours. La pro-duction d’une livre (0,5 kg) de cire a nécessi-té une moyenne de 8,4 livres (3,8 kg) de miel (un éventail de 6,66 (3 kg) à 8,80 (3,9 kg)). Whitcomb a découvert une tendance à la pro-duction de cire devenant plus efficace au fur et mesure du temps passé. Cela souligne également le fait qu’un projet destiné à dé-terminer le rapport entre le sucre et la cire ou un projet conçu pour produire de la cire à partir d’une source réduite de sucre, néces-site un temps de développement des glandes cirières et peut-être un temps pour que les abeilles tombent dans une routine de sécré-tion de cire tout en produisant des rayons. »

Le souci avec la plupart des estimations sur ce qu’il faut pour produire une certaine quantité de cire, est que cela ne prend pas en compte la quantité de miel que pourra porter cette quantité de cire.

Extrait de Beeswax Production, Harvesting, Proces-sing and Products, Coggshall et Morse page 41

« Une livre (0,5 kg) de cire, transformée en rayon, pourra porter 22 livres (environ 10 kg) de miel. Dans un rayon non consolidé, la pression sur les plus hautes cellules est la plus forte ; un rayon profond de 30 cm (un pied) supporte 1320 fois son propre poids en miel. »

Broyer et filtrer

J’ai entretenu des abeilles pendant 26 ans sans utili-ser d’extracteur. Je découpais du miel en rayon que je broyais et filtrais pour obtenir du miel liquide. Lorsque j’ai finalement fait l’acquisition d’un extracteur, j’ai opté pour un extracteur motorisé radiaire 9/18 (pouvant porter 9 cadres profonds ou 18 cadres moyens).

La méthode que j’utilisais pour broyer et filtrer le miel était un double seau passoire. Je l’utilise encore aujourd’hui car il peut contenir beaucoup plus de miel et c’est la seule manière me permettant de filtrer au fur et à mesure.

Crépine double seau
Making a double bucket strainer Using a double bucket strainer

Fabrication du seau supérieur pour le double seau passoire. Percez-y des trous. Si vous faites des trous assez petits, vous pouvez simplement utiliser le fond du seau en guise de passoire sans utiliser une autre passoire ou un grillage. Vous pouvez retirer la cire dans le seau supérieur et laisser le reste couler dans le seau du bas. Dans le couvercle du second seau, découpez le centre (en laissant un rebord de quelques centimètres sur lequel vous poserez le seau supérieur).

Utilisation du double seau filtre pour filtrer le miel.

Retrait des abeilles pendant la récolte

Ce sujet suscite toujours de nombreux désaccords. Beaucoup de ces désaccords sont dus aux expériences personnelles. Le timing de ces méthodes change énormé-ment les résultats.

Délaissement

La méthode favorite de C. C. Miller est généralement appelée « le délaissement ». Il s’agit de retirer chaque boîte de la ruche, puis de poser chaque boîte sur un côté de manière à ce que le fond et le dessus de la boîte soit expo-sés. Il vaut mieux appliquer cette méthode à la fin de la miellée et non durant une période de pénurie. Il vaut éga-lement mieux le faire juste après le coucher du soleil mais avant la tombée de la nuit. Les abeilles ont tendance à vagabonder autour de la ruche et vous pouvez retirer les hausses. Si elles contiennent du couvain, les abeilles ne partiront pas. En temps de pénurie, vous déclencherez une frénésie de pillages. Si vous le faites en milieu d’après-midi, l’opération sera plus difficile à gérer. Elle nécessite une double manipulation des boîtes. Une première manipulation pour les retirer et une seconde pour les remettre en place (je ne compte pas le reste du processus).

Brosser et/ou secouer

Certaines personnes se contentent de retirer chaque cadre, de secouer ou brosser les abeilles et de placer le cadre dans une boîte différente munie d’un toit. Le pro-blème avec cette façon de faire est que vous vous retrou-vez vite entouré de nombreuses abeilles, ce qui est assez intimidant et ennuyeux. Vous déplacez de chaque boîte un cadre à la fois, puis vous chargez les boîtes une par une.

Les chasse-abeilles

Il y en a de plusieurs types et les résultats peuvent varier en fonction du type utilisé. Je n’ai jamais eu de chance avec les chasse-abeilles Porter qui sont placés dans le trou des couvre-cadres. Mais j’ai bien apprécié les chasse-abeilles triangulaires de chez Brushy Mt. En géné-ral, les hausses sont ôtées, le chasse-abeilles est mis en place (le chasse-abeilles ne permet le passage des abeilles que dans un seul sens, vous devez donc vous assurer de l’avoir bien placé pour permettre la sortie des abeilles mais pas leur retour dans la hausse.) et vous devez attendre un jour ou deux pour que la hausse soit débarrassée de toutes les abeilles. Je le répète encore, elles ne partiront pas si les hausses contiennent du couvain. Je préfère placer un chasse-abeilles triangulaire sur un plateau, j’y empile les hausses aussi haut que je le peux, puis je place un autre chasse-abeilles au-dessus de la pile (avec le chasse-abeilles tourné vers le haut) et je laisse en place le disposi-tif ainsi obtenu toute une nuit. Si vous vivez dans une zone où il y a des petits coléoptères des ruches, ne le laissez pas plus longtemps. Le grand point négatif de cette méthode est que vous devez manipuler chaque boîte trois fois si vous les placez sur une ruche (vous enlevez les boîtes, vous placez le chasse-abeilles, vous remettez le tout place) et deux fois si vous les placez sur leur propre plateau (une fois pour les empiler et une autre fois pour les charger).

Soufflage

Il s’agit simplement de chasser des rayons toutes les abeilles. Certaines personnes utilisent un souffleur à feuilles tandis que d’autres font l’acquisition d’un souffleur à abeilles. Un argument contre cette pratique est que toute chose assez forte pour souffler les abeilles, déchirera en deux beaucoup d’entre elles. Je n’ai jamais utilisé de souf-fleur alors je ne peux pas le confirmer.

Acide butyrique

Je n’ai pas placé l’acide Butyrique et le répulsif Bee Quick sur une même liste bien qu’ils aient certains aspects communs. Je ne considère même pas qu’ils soient d’une même catégorie. Les deux produits sont des répulsifs et sont utilisés pour chasser les abeilles des hausses. Bee Go et Honey Robber sont des acides butyriques, des produits chimiques dangereux pour l’alimentation et dégageant une odeur de vomi. Honey Robber sent comme du vomi aroma-tisé à la cerise. Le produit chimique est vaporisé sur un plateau grillagé, qui est ensuite placé par-dessus la ruche. Les abeilles chassées par le répulsif, se dirigent vers le bas de la ruche, débarrassant ainsi les hausses qui peuvent être retirées et chargées. Elles ne sont manipulées qu’une fois ; Quant à moi, j’ai senti l’odeur du répulsif et je ne l’ai jamais utilisé.

Fischer Bee Quick

Jim Fischer ne souhaite pas dévoiler ses secrets in-dustriels, alors il ne divulguera pas la composition de son produit. Moi je trouve qu’il a une odeur de benzaldéhyde, une odeur semblable à celles de cerises au marasquin ou d’extrait d’amande. Depuis le jour où j’ai synthétisé du benzaldéhyde en classe de chimie organique, je n’ai plus jamais été capable de manger des cerises au marasquin. Le benzaldéhyde est également l’ingrédient principal dans la fabrication d’arômes artificiels d’amande. Cependant, Jim Fischer assure qu’il n’y a que des huiles essentielles de qualité alimentaire qui entrent dans la composition de son répulsif. Il sent indiscutablement mieux, et à bien d’égards est bien plus sain que l’acide butyrique. Sinon, les deux ont un même principe de fonctionnement. Le répulsif est placé sur un plateau grillagé qui est ensuite placé par-dessus la ruche. Les abeilles réagissent en quittant les hausses et en descendant plus bas dans la ruche. Pour les hausses, il n’y a qu’une seule manipulation à faire, pour les charger. J’ai senti l’odeur du Fischer Bee Quick, l’odeur est agréable, cependant je ne l’ai jamais utilisé.

Michael Bush

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